Le lancement officiel des activités sous les auspices de S.E. Monsieur le Ministre de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique, Pr. François HAVYARIMANA en sa qualité de Représentant du Gouvernement témoigne de manière éclatante non seulement du soutien mais aussi, et surtout, de l’intérêt qu’il porte à la STI qui, ici comme ailleurs, induit la croissance économique nationale.
En fonction de l’Objectif global et des Objectifs assignés à cette rencontre, à savoir :Initier un cadre d’échanges des scientifiques avec des décideurs et la société civile sur le rôle de la Science, la Technologie et l’Innovation pour un développement socio-économique durable de la population ; éveiller la conscience des participants sur la nécessité d’accroître les investissements en matière de Recherche-Développement. Echanger sur la nécessité de mettre en place une Commission STI au niveau des deux Chambres du Parlement ; établir les responsabilités des parties prenantes au développement ; définir le rôle de la femme scientifique dans le développement du secteur de la recherche scientifique et technologique ; concevoir des mécanismes efficaces de financement de la recherche et l’innovation.
Il a été possible de dégager des Conclusions et des Recommandations majeures assorties de stratégies et des actions à mener pour capitaliser l’ancrage de la Recherche et de l’Innovation dans notre pays.
Quoique, au Burundi, les résultats de la recherche produits par nos Universités et centres de recherche ne puissent pas aboutir à des technologies transférables en industries, force est de reconnaître que les transferts de technologies peuvent être faits en direction des Petites et Moyennes Entreprises par le truchement des Incubateurs d’entreprises et des Start-Ups compte tenu de l’obligation de mise en œuvre du PND.
Une des stratégies préconisées pour y arriver est de tirer le meilleur parti des leçons apprises des bonnes pratiques des Start-Ups fonctionnant sous d’autres cieux, en Afrique notamment (Echanges d’expériences). En matière de recherche, le Gouvernement se doit de : mettre en place un Cadre légal approprié pour la promotion de la STI en général et celle de la recherche fondamentale en particulier ; définir les domaines prioritaires stratégiques en les alignant aux besoins nationaux de développement ; appuyer les projets de recherche novateurs contribuant à la mise en œuvre du PND, d’une part, et des ODD, d’autre part.
A l’heure qu’il est, bien que le secteur de la recherche scientifique et de l’innovation au Burundi soit encore jalonné de multiples défis, il est encore possible qu’il contribue au développement socio-économique pour peu qu’il soit doté de moyens et d’instruments accompagnés par une politique et une gouvernance appropriés à son essor. Il aura par ailleurs été reconnu que l’innovation liée à la recherche est « le moteur et l’accélérateur du développement social et économique durable de tout pays ».Le Burundi dispose de potentialités encore inexploitées, d’où la nécessité de promouvoir un ou des investissement(s) dans le capital humain, les industries et/ou les entreprises, les infrastructures corrélées à la dotation au pays d’un plan stratégique de développement. Les Universités constituent le socle de la recherche innovante en vertu des liens substantiels existant entre la Technologie et l’Innovation pour le Développement.