Mercredi 19/11/2025, l’école fondamentale Rugombo II, située dans la commune de Cibitoke, a été marquée par une importante cérémonie au cours de laquelle le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Recherche Scientifique a réceptionné 498 pupitres, don de l’Ambassade de Chine au Burundi en collaboration avec l’UNICEF.
Ce geste, rendu possible grâce à une contribution de 30 000 dollars américains, vise à répondre à la pénurie criante de bancs dans les établissements scolaires du pays. La représentante de l’UNICEF au Burundi, France Bégin, a salué l’appui du gouvernement chinois, réaffirmant l’engagement de son organisation à accompagner durablement le secteur éducatif burundais.
De son côté, l’Ambassadeur de Chine au Burundi, Zhao Liangping, a souligné la priorité que son pays accorde à l’éducation, assurant que la Chine continuera de soutenir les efforts du Burundi pour améliorer les conditions d’apprentissage.
Lors de la remise officielle du don, le Secrétaire Permanent chargé des Programmes « Enseignement Préscolaire, Fondamental et Post-Fondamental Général Pédagogique » « Enseignement Technique et Formation Professionnelle », Mr Herménégilde Burikukiye, a exprimé la gratitude du ministère envers les deux partenaires. Selon lui, ces pupitres permettront aux élèves d’étudier dans un environnement plus adéquat, favorisant ainsi de meilleurs résultats scolaires.
Il a également lancé un appel à d’autres organisations actives dans le domaine de l’éducation pour qu’elles emboîtent le pas à l’Ambassade de Chine et à l’UNICEF, soutenant ainsi le programme national qui vise à garantir la vision «zéro élèves non assis en classe».
Il a aussi exhorté les bénéficiaires à prendre soin du matériel afin qu’il puisse servir aux générations actuelles et futures. Il a en outre encouragé les élèves à travailler avec assiduité et à utiliser ces pupitres de manière responsable pour renforcer leur rendement scolaire.
S’adressant aux autorités éducatives et administratives de la commune, le Secrétaire Permanent Herménégilde Burikukiye a insisté sur la nécessité de suivre de près les marchés liés à la fabrication des pupitres financés par l’Etat. Il a rappelé qu’en 2024, seuls 40 000 pupitres avaient été produits sur les 75 000 prévus, une situation qu’il attribue à un manque de rigueur dans le suivi et dans la gestion des fonds. Il a demandé qu’à l’avenir, toute personne ne respectant pas les termes des contrats soit dénoncée et contrainte de rembourser les montants détournés.
