Dans le cadre du projet Twige Twese, Co-financé par l’Union Européenne et l’Agence Française de Développement, le Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche Scientifique en collaboration avec l’Expertise France a organisé, du 19 au 20/11/2025, à City Hill Hôtel de Bujumbura, un atelier de validation des modules de formation en Français langue étrangère pour les nouveaux étudiants de l’IPA et de l’ENS et d’intégration des observations issues de l’atelier.
Dans le mot d’introduction, Madame Sabrina, Coordinatrice du projet Twige Twese a précisé que le projet vise à renforcer les compétences professionnelles linguistiques tant initiales que continues des futurs enseignants formateurs et encadreurs pédagogiques formés à l’IPA et à l’ENS. Elle a aussi signalé que le projet accorde une attention particulière à l’enseignement du Français Langue Etrangère, à la didactique, à l’égalité de genre, à l’éducation, à l’environnement et à l’intégration des TICE. Par ailleurs, l’une des priorités de la formation initiale des enseignants réside dans l’amélioration de la qualité de l’enseignement du Français au Burundi.
Poursuivant ses propos, elle a fait savoir que beaucoup d’activités ont été menées comme (i) un référentiel des compétences, (ii) un référentiel de formation et (iii) deux modules de formation du Français langue étrangère (dominante orale et écrite).
Elle n’a pas manqué de remercier le MENRS pour l’excellente collaboration dans le cadre du projet ainsi que le travail minutieux mené par l’équipe des concepteurs lors de la conception des deux modules de formation.
Dans son discours d’ouverture, Prof. André NDUWIMANA, Directeur Générale Responsable du Programme Enseignement Préscolaire, Fondamentale et Post Fondamental Général et Pédagogique a précisé que les lauréats de l’Université du Burundi, de l’Institut de Pédagogie Appliquée et de l’Ecole Normale Supérieur éprouvent beaucoup de difficultés dans l’enseignement pour pouvoir relever le niveau des enfants. Il a également signalé qu’eux-mêmes ont des difficultés tant au niveau de la transmission qu’au niveau de la maitrise de la langue française. Ce constat est partagé dans toutes les filières et ceux du département de français ne sont pas épargnés, a-t-il souligné.
S’appuyant sur ce constat, l’orateur a indiqué que les modules de formation à dominante orale et écrite sont conçus pour accompagner les étudiants entrant à l’enseignement supérieur au Burundi dans le développement de leurs compétences en compréhension et en production écrites. Ces modules visent également à renforcer la capacité des étudiants pour identifier, interpréter et produire différents types de textes rencontrés dans le contexte universitaire et administratif. De surcroît, les modules ont pour ardeur de former des lecteurs et des rédacteurs autonomes, capables de comprendre le sens explicite et implicite des textes, de structurer leurs pensées et d’exprimer leurs opinions avec rigueur.
Pour Clore, le Directeur Général a fait savoir qu’ à travers des lectures guidées, des exercices d’analyse et des activités d’écriture, les étudiants apprendront à (i) repérer les caractéristiques des textes, (ii) organiser leurs idées avec logique et (iii) rédiger des productions claires, cohérentes et adaptées à la situation de communication.


La séance des activités techniques a été commencée par les présentations des modules à dominante orale et écrite.
Après les échanges basés sur les présentations précédemment détaillées, les participants se sont regroupés en équipes dans lesquelles ils ont, par la suite, procédé à la lecture générale des deux modules pour mener une analyse profonde afin de soulever des observations pouvant enrichir la matière pré-proposée. Ils ont beaucoup contribué car lors de la séance plénière, chaque groupe a montré des propositions couronnées par des orientations claires et précises.
Signalons que les modules de formation ont été validés moyennant l’intégration des observations afin d’obtenir des documents affinés techniquement et pédagogiquement.
